Cahors des caméras pour lutter contre la violence…c’est peut-être prématuré…

GénéralLe Maire Jean Marc Vayssouze « des caméras en ville :  c’est prématuré »

Un des objectifs du contrat local de lutte contre la délinquance serait la

pose de caméras de surveillance. La question n’est pas tranchée.

Des yeux partout pour scruter la ville 24 heures sur 24, afin de lutter contre les vols et autres exactions. Le scénario pas si invraisemblable que cela n’est encore qu’au stade des réflexions. Le préfet du Lot, Jean-Luc Marx avait évoqué le sujet en présentant l’autre jour son plan d’action contre la délinquance. Abordant la question des Contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance conduits sur Cahors et Figeac, il avait cité parmi les objectifs l’implantation de caméras de vidéoprotection.

« On attend ce mois-ci les conclusions de l’audit global sur la sécurité qui a été financé par la communauté de communes du Pays de Cahors et par l’État. Ensuite précise, Jean-Marc Vayssouze, on instaurera le contrat local de deuxième génération. Parler de caméras dans la ville, c’est prématuré ». Le maire qui siège, déjà, au sein de la Commission départementale de vidéo- surveillance (1) parle de garde-fous nécessaires « pour préserver les libertés publiques ».

Pourtant, des caméras filment déjà, discrètement devant certains établissements bancaires, dans des sites sensibles, dans les parkings payants de la ville à l’Amphithéâtre par exemple.

François Sol, le président des commerçants de Cahors Actif y est favorable : « Au parking de Gaulle, il y avait régulièrement des détériorations. Depuis qu’il y a les caméras, il n’y a plus de dégât. Alors des caméras dans le centre ville, où des commerces ont parfois des vitrines brisées, pourquoi pas ? ».

La première caméra à avoir fait couler plus d’encre que d’images avait été fixée en haut du bâtiment de l’office de tourisme, pour surveiller le chantier de fouilles du parking souterrain.

La généralisation du système ne semble pas à l’ordre du jour. Le maire s’interroge sur son efficacité. Des villes voisines ont choisi, elles d’établir un maillage complet c’est le cas de Montauban qui dispose de 33 caméras placées sur les artères principales.

1-La commission départementale de vidéo surveillance, présidée par une ancienne magistrate, Lucie Le Houx examine toutes les installations de caméras.


Sur les ponts, points de passage obligé

Nicolas Canouet, commissaire et directeur des polices urbaines confirme le rôle prépondérant des élus locaux sur ce type de projet. « La mairie en est le principal financier et c’est elle qui pilote. Nous avons nous, préfecture, services de police et de gendarmerie, un rôle de persuasion et de conseiller technique ».

Selon le commissaire, l’implantation des caméras doit tenir compte de la réalité urbaine, de la situation des négoces, du relief. « Cahors est enserrée dans la boucle du Lot, ses ponts sont des lieux de passage obligés, la vidéo pourrait permettre de repérer les plaques d’immatriculation ».

L’expert rappelle l’importance de la configuration de la cité : « Le boulevard en est l’axe central, forcément, il devrait être équipé, puis il faudrait peut-être élargir la surveillance à toute l’agglomération en incluant, Pradines et Mercuès en proportion avec le problème de délinquance ».

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