Pole-Emploi Cahors en grève

 Les employés de Pôle Emploi en grève il y a un an pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.

Les Conseillers de Pôle Emploi Cahors, Figeac, Souillac en grève contre les

suppressions de postes et mauvaises conditions de travail à Cahors. Un seul

conseiller a 300 dossiers !

Ils réclamaient plus de moyens humains pour améliorer non seulement leurs conditions de travail mais aussi l’accueil des chômeurs. Alors quand on leur a annoncé des suppressions de postes, les agents de Pôle Emploi ont vu rouge nous explique le Directeur et les conseillers. Six syndicats appellent aujourd’hui à la grève : le mouvement est suivi par plus de 36% des salariés, selon la direction, 50% selon les syndicats.Les syndicats Snu, CGT Sud, Snap, CFE-CGC et Unsa de Pôle Emploi Cahors, Souillac et Figeac appellent à la grève aujourd’hui. Un mouvement contre la suppression de 1.800 postes d’ici à la fin 2011, dont 1.500 CDD et 300 CDI. Un mouvement pour dénoncer, aussi, des conditions de travail dégradées.

Suppressions de postes à Pôle Emploi : Les agents n’en croient pas leurs oreilles déjà un conseiller s’occupe de 300 dossiers !

Cette baisse d’effectifs annoncée est perçue comme une agression de la part de la direction car dans les agences les employés sont déjà en sous-effectifs, avec pour conséquence des relations difficiles avec les demandeurs d’emploi.

Pas assez de personnel pour répondre efficacement à la demande chaque conseiller Pôle-Emploi à Cahors s’occupe de 300 dossiers ! Comment vouslez-vous qu’on soit efficace ? Après les demandeurs d’emploi  et les Employeurs Lotois nous traitent de "branleurs ! qui ne font rien !
 

Selon la direction, la grève est suivie par plus de 36% des salariés, contre 19% lors du mouvement précédent, le 8 juin. Un agent sur deux est en grève (50%), selon les syndicats.
Des manifestations sont organisées dans plusieurs autres villes du Lot comme Souillac et Figeac, et aussi du bassin de Midi-Pyrénées comme à Toulouse par exemple.

Les services du Pôle Emploi Cahors en gève suite à un appel à la grève lancé par les syndicats  qui dénoncent les conséquences engendrées par la fusion de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) et l’ASSEDIC.
Selon les représentants syndicaux, « cette fusion entraîne la confusion » et cela a un impact sur l’accueil du public, d’où cet appel à la grève pour obtenir des réponses de la direction.
Certes, les grévistes n’entendent pas revenir sur la fusion mais espèrent des conditions optimales pour travailler dans le cadre de cette réorganisation.
Ce mouvement de 24 heures est reconductible et les grévistes réclameront en toile de fond de cette action, la création de 25 postes supplémentaires.
Des discussions qui s’annoncent particulièrement tendues avec une direction du pôle emploi Cahors qui affirmait déjà, il a quelques mois que : « le contexte était mal choisi ».
Grève et malaise à Pôle Emploi Cahors Quai Cavagnac.

La grève a été suivie à Cahors. Les Conseillers inquiets pour leurs  postes de travail qui seront supprimés  
Marc Jacob ne conteste pas l’idée d’une fusion entre l’ANPE et l’Assedic, mais sa mise en œuvre. Les chiffres traduisent mal l’inquiétude. Hier, dans le cadre d’un appel national des syndicats CGT, SNU et Sud, huit personnes, sur un effectif de trente, étaient en grève au Pôle Emploi de Cahors, et deux sur quinze à Figeac. Augmentation des effectifs, formation, refus du recours à l’intérim, reconnaissance des qualifications et revalorisation salariale : les revendications étaient larges. Trop peut-être, pour réellement mobiliser dans le Lot. « Mot d’ordre fourre-tout », entend-on dans les locaux de l’ex-ANPE, quai Cavaignac à Cahors. Hier matin, les grévistes ont procédé à une distribution de tracts devant les locaux. L’accueil du public a été assuré normalement.Le malaise est pourtant palpable, surtout depuis les ratés à l’allumage du Pôle Emploi. Né de la fusion de l’ANPE et de l’Assedic, il entre dans sa phase concrète. Deux administrations, donc deux habitudes de travail et deux cultures. Le site mixte (avec des personnels des deux administrations) fonctionne depuis début juin 2010. Et un site unique devra être choisi courant 2010. « Il faudra du temps pour que ça fonctionne parfaitement », reconnaît Axel Zeitoun. Deux ou trois ans, calcule le directeur de Pôle Emploi, qui deviendra, lundi, chargé de mission Lot à la direction territoriale.En attendant, les conseillers voient leur mission se dégrader. « Le premier malaise, il est vécu par les demandeurs d’emploi, insiste Marc Jacob, non-gréviste hier, mais pas moins inquiet. Ils vivent une pression sociale forte et ils s’occupent de 300 dossiers chacun ! »Il ne conteste pas l’idée de la fusion elle-même, mais sa mise en œuvre, avec une formation très rapide ; des questions sociales pas réglées (compétences, salaires…).  En théorie, l’idée du conseiller unique, capable de suivre un chômeur du calcul des droits au retour à l’emploi, séduit. Elle comporte son revers, en faisant croire que les conseillers sont capables de répondre à toutes les questions et inquiétudes. « On ne a point  le temps (avec 300 dossier par conseiller), ni les moyens, ni les compétences », résume  Marc Jacob.Théoriquement, chaque conseiller devrait suivre un portefeuille de 60 à 80 demandeurs d’emploi maximum. « J’en ai plutôt  300 », confie-t-il. De fait, le suivi mensuel des chômeurs (20 mn d’entretien individuel)  se transforme souvent en un coup de téléphone, voire en mail. « Ça signifie qu’on ne rend pas forcément le service qu’on attend de nous », .Sans parler de l’impact de la crise. Dans le Lot, entre avril 2008 et avril 2009, le nombre de chômeurs de catégorie 1 (demande d’emploi durable à temps complet) est passé de 3 678 à 4 628. Un boum de 25,8 %. « On connaît une hausse continue de nos portefeuilles,confirme Marc Jacob ».

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