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Prise d’armes du Chef d’Escadron Massot à Gourdon Lot

 Prise darmes à la gendarmerie de GOURDON  Prise darmes à la gendarmerie de GOURDON

Le Chef d’escadron Christophe Massot a succédé au chef d’escadron Patrick Chilliard. Crédit Photos © Osvaldo Villar.

Plusieurs changements en ce mois de septembre à la compagnie de Gourdon puisque le commandant le Chef d’Escadron Massot qui était déjà venu à Gourdon il y a quelques semaines à la cérémonie de départ du chef d’escadron Patrick Chilliard pour rejoindre cet été le Service technique de recherche judiciaire et de documentation à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Christophe Massot chef d’escadron lui succède.

 Prise darmes à la gendarmerie de GOURDON

« Gourdon correspond parfaitement à mon choix fonctionnel et personnel de secteur et de territoire ».

 

Arrivé le 1 er août, le comandant Massot a pris le commandement de la compagnie. Âgé de 41 ans, il arrive de l’Ecole de Montluçon, (Creuse) où il exerçait comme officier de formation en charge des sous-officiers. Lors de son émouvant discours  le Colonel THIRY a mentionné que le Chef d’Escadron Massot a déjà une longue et riche carrière dans la gendarmerie : titulaire de la médaille d’or de la défense nationale, de la médaille commémorative d’Afghanistan et de la médaille de la reconnaissance de la Nation, il est père d’une fille de neuf mois et ‘un garçon de huit ans. Il a demandé un poste de commandement de compagnie à Gourdon pour des raisons personnelles. Gourdon correspond donc parfaitement à son choix fonctionnel et de secteur, explique le Chef d’Escadron. « C’est une compagnie chargée sur les plans opérationnel et judiciaire. Elle est calibrée pour faire face à la totalité des événements. Nous avons un effectif qui est au complet et opérationnel. »

 Prise darmes à la gendarmerie de GOURDON De gauche à droite : le Colonel THIRY, le Chef d’Escadron Massot, le Sous-préfet de Gourdon Jean-Luc Brouillou.

 

Lors de son discours le Sous-préfet de Gourdon Jean-Luc Brouillou mentionne que « Cet officier cumule 18 années passées dans la gendarmerie. Une carrière débutée en 1996 en tant que sous-officier (et qui s’est poursuivie sur le terrain en tant que sous-officier puis officier après deux années à l’école de Melun. Après être passé par l’école de Formation de Tulle et un poste à Bellac en Haute Vienne. Mais il a d’ores et déjà cerné les problématiques du territoire, réorganiser et moderniser la gendarmerie de Gourdon telle est sa mission. » Le Colonel lui rappelle qu’il n’est pas seul car il conduit les actions prioritaires gouvernementales dans la phase d’analyse et de conception, des contacts étroits au quotidien avec les différents acteurs du terrain en relation très étroite avec les autorités judiciaires et civiles (M. Le Procureur de la République et le Sous-préfet de Gourdon), les élus partenaires incontournables de la Gendarmerie Nationale, les acteurs sociaux et économiques, et la population, donc il incarne les gendarmes dans du territoire. Parmi ses priorités, il cite entre autres la lutte contre les agressions des femmes, vols de commerçants, maisons secondaires, la sécurité routière et le maintien de l’ordre public.

 

Tags : Prise d’armes, Gendarmerie Nationale, Gourdon Lot 46300,

Source : Osvaldo Villar http://www.come4news.com/le-chef-d-escadron-massot-a-succede-au-chef-d-escadron-patrick-chilliard-629819

 

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13ème Déjeuner-débat de la Francophonie « Simon Bolivar et la poésie de José Martí » à Boissières Lot 46150 CC Grand Cahors

Communiqué du 13ème Déjeuner-débat de la Francophonie « Simon Bolivar et la poésie de José Martí » à Boissières CC Grand Cahors.  

21 octobre 2012.

Dans le cadre d’une consolidation de la Francophonie « Populaire », le Professeur Edmond JOUVE Président de la Francophonie Quercy-Périgord, vous invite au déjeuner débat d’information et de contacts à l’occasion de la 13ème conférence de la Francophonie « Simon Bolivar et la poésie de José Martí », à la Salle Polyvalente de Boissières le Vendredi 26 Octobre 2012 à 12H30. Cette conférence (déjeuner-débat) est ouvert à tous.

Ce déjeuner-débat s’effectue en concertation avec les partenaires de la Francophonie. Enfin, elle réitère sa disponibilité à continuer à organiser des manifestations  ayant pour but la solidarité francophone.

Réservations 25€uros 0623387517 / 0565228068

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous remerciant à l’avance, je vous attend le 26 octobre à 12H30 à Boissières (Lot).

 

Le Président Edmond Jouve et Osvaldo Villar

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Les raisins de Malbec sont les plus chers vendus !

Washington : vendange record à prix record, le riesling et le malbec ont le vent en poupe 10/02/2011

L’Etat de Washington a pressé 160 000 tonnes de raisins de cuve à l’issue de sa vendange 2010, contre 156 000 tonnes en 2009, soit une augmentation de 2,5 %, selon les données publiées récemment par le Département américain.

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Le remaniement vu par les journalistes

 

Le remaniement vu par les personnalités politiques girondines

Jean-Paul Garraud député UMP réagit sur la composition du nouveau gouvernement sur son blog.  

De nombreuses personnalités politiques girondines d’opposition ont réagi sur leur blog ou sur leur site Internet au remaniement du gouvernement effectué par Nicolas Sarkozy dimanche. Quelques UMP ont également donné leur avis, mais ils sont peu nombreux à être présents sur Internet.

  • Le député UMP Jean-Paul Garraud s’attache essentiellement à la nomination d’Alain Juppé à la Défense, jugeant que sa décision de rejoindre le gouvernement est la bonne.  Il explique sur son blog : "Je ne pouvais, en effet, imaginer qu’un homme de la stature d’Alain Juppé ne prenne pas part à la dernière ligne droite du quinquennat de Nicolas Sarkozy". Pour lui, "Alain Juppé vient, une fois de plus, de prouver qu’il est un homme d’État". Voulant rassurer les Bordelais, très divisés sur cette nomination, il conclue "que les Bordelais se rassurent, que les girondins comprennent. Bordeaux et l’Aquitaine restent au cœur des préoccupations d’Alain Juppé".

La charge de l’opposition

  • Le vice-président PS du conseil général de la Gironde, Gilles Savary, estime que ce gouvernement "n’est pas une surprise" et sa "composition" "n’indique rien d’autre qu’il s’agit plutôt d’un gouvernement pour le RPR". Parlant "d’étroite fermeture politique en famille", il juge que le fait de se "délester des gadgets Kouchner et Amara" revient à "fermer la porte de l’ouverture". Quant à sa décision de "claquer la porte au nez des centristes, [elle] est plus symptomatique de la partie de bras de fer feutrée qui s’est déroulée entre l’ Élysée et les vieilles barbes de l’appareil RPR ces jours derniers".
  • La député PS Martine Faure juge pour sa part "que le ridicule ne tue pas. Heureusement pour Nicolas Sarkozy et toute sa cour qui atteignent en ce domaine un paroxysme jamais atteint". Elle se moque de "ce grand remaniement" qui "n’accouche finalement que d’une souris", ironisant notamment sur "Alain Juppé et Xavier Bertrand" qui "reviennent : quelle surprise !"
  • Un sentiment partagé par une autre député PS, Pascale Got, qui parle d’un "non-remaniement", dont "le véritable vainqueur J. F. Copé", qui "a obtenu ce dont il a besoin pour son ambition politique : la direction de l’UMP."
  • Conseillère municipale PS à Bordeaux, Emmanuelle Ajon voit pour sa part ce remaniement comme un moyen "de tenir en haleine les Français" pendant que le gouvernement "fait passer des décrets peu glorieux" reflétant "un véritable déni du droit des femmes".
  • Quant au député Verts Noël Mamère, il utilise des métaphores cinématographiques pour souligner le "repli sur l’État-RPR du gouvernement Fillon 2". Sur son blog il juge que "pour l’ensemble du gouvernement, c’est "Potiches". Pour le social, c’est "Terminator 1 et 2". Pour l’écologie, c’est "la Grande Illusion". Pour les électeurs centristes, c’est "Les petits mouchoirs" !"
  • Pour sa part, la député PS Michèle Delaunay fustige sur son blog Alain Juppé et ses proches.

Le Nouveau gouvernement Fillon

Les Ministres du nouveau gouvernement Fillon

REUTERS, publié le 14/11/2010 à 19:35

C’est un gouvernement, très "RPR" et moins resserré que prévu, qu’a rendu public Claude Guéant ce dimanche soir. Parmi les entrants, Alain Juppé, Xavier Bertrand ou Frédéric Lefebvre. Hervé Morin, Jean-Louis Borloo ou Fadela Amara ne sont pas reconduits.

 

Alain Juppé, Xavier Bertrand, Christine Lagarde, trois des nouveaux poids lourds du nouveau gouvernement Fillon.  

Alain Juppé, ancien Premier ministre, et Xavier Bertrand, ancien ministre du Travail, font leur entrée dans un nouveau gouvernement moins resserré qu’annoncé, dans lequel Christine Lagarde conservera son portefeuille de l’Economie. 

  Le maire de Bordeaux, qui avait implicitement annoncé son retour au gouvernement samedi, est ministre de la Défense au sein de l’équipe Fillon, reconduit, que Claude Guéant a annoncé ce dimanche, à 20h15. 

Xavier Bertrand, qui laisse la direction de l’UMP à Jean-François Copé, est nommé à la tête d’un grand ministère social, englobant le Travail et la Santé. 

Nathalie Kosciusko-Morizet remplace au ministère de l’Ecologie Jean-Louis Borloo, qui a choisi de ne pas rester au gouvernement pour reprendre sa "liberté de parole". 

Michèle Alliot-Marie passe du ministère de la Justice au ministère des Affaires étrangères et est remplacée place Vendôme par le centriste Michel Mercier

Le périmètre de plusieurs ministres est élargi: Luc Chatel (Education) récupère les portefeuilles de la Jeunesse et des Sports et Brun- Le Maire (Agriculture) s’occupe aussi de Ruralité et d’Aménagement du territoire. 

Frédéric Lefebvre, le controversé porte-parole de l’UMP, hérite du portefeuille de l’Artisanat, du Commerce, aux PME et au Tourisme. 

Woerth, Yade, Morin, Kouchner, Borloo… découvrez tous les ministres sortants dans notre diaporama

La liste du gouvernement: 

Premier ministre: François Fillon.

– Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, du Transport et du Logement: Nathalie Kosciusko-Morizet succède à Jean-Louis Borloo.

– Ministre de l’Economie, des finances et de l’industrie: Christine Lagarde est maintenue.

– Ministre en charge du Commerce extérieur: Pierre Lellouche, qui travaillera auprès de Christine Lagarde.

– Ministre en charge de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique: Eric Besson succède à Christian Estrosi.

– Ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique: François Baroin. Il est également porte-parole du gouvernement.

– Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé: Xavier Bertrand. Il succède à Eric Woerth.

– Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration: Brice Hortefeux conserve ses fonctions.

– Ministre en charge des collectivités territoriales: Philippe Richert (UMP), qui travaillera auprès de Brice Hortefeux.

– Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés: Michel Mercier (centriste) succède à Michèle Alliot-Marie.

– Ministre des Affaires étrangères et européennes: Michèle Alliot-Marie succède à Bernard Kouchner.

– Ministre de la Défense et des Anciens combattants: Alain Juppé succède à Hervé Morin.

– Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche: Valérie Pécresse est maintenue.

– Ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et de la vie associative: Luc Chatel voit ses compétences élargies.

– Ministre des Sports: Chantal Jouanno

– Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale: Roselyne Bachelot.

– Ministre de la Culture et de la Communication: Frédéric Mitterand est maintenu.

– Ministre de l’Agriculture, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire: Bruno Lemaire est maintenu à son poste.

– Ministre de la Ville: Maurice Leroy (député Nouveau centre et actuel vice-président de l’Assemblée Nationale).

– Ministre auprès du premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement: Patrick Ollier, député UMP des Hauts-de-Seine et compagnon dans la vie de Michèle Alliot-Marie. Il remplace à ce poste Henri de Raincourt.

– Ministre de la Coopération: Henri de Raincourt.

– Secrétaire d’état à la cohésion sociale: Marie-Anne Montchamp, porte-parole du mouvement de Dominique de Villepin.

– Secrétaire d’état chargé du commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation: Frédéric Lefebvre.

– Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes: Laurent Wauquiez.

– Secrétaire d’Etat en charge du logement auprès de la ministre: Benoist Apparu

– Ministre auprès du ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales: Marie-Luce Penchard.

– Secrétaire d’Etat auprès du Ministère du Travail, chargée de la Santé: Norra Berra.

– Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique: George Tron

– Secrétaire d’Etat auprès de l’Ecologie, en charge des Transports: Thierry Mariani.

– Secrétaire d’Etat auprès de l’Education nationale, chargée de la jeunesse et de la vie associative: Jeanette Bougrab, l’ancienne présidente de la Halde.

Nouveau gouvernement resserré 26 membres

 
Le Nouveau gouvernement réserré avec 26 membres !
Certaines femmes de l’équipe Fillon devraient cependant être promues dans le nouveau gouvernement resserré à 26 membres (contre 37 actuellement).
Le chef de l’Etat devrait procéder en deux temps aujourd’hui : la nomination du Premier ministre le matin, et celle de la nouvelle équipe au complet dans l’après-midi ou la soirée, a-t-on expliqué hier soir tard de sources gouvernementales et à l’UMP. Outre l’hypothèse d’une reconduction de François Fillon à Matignon donnée comme quasi certaine, Alain Juppé devrait bien devenir ministre de la Défense.
Concernant le numéro deux du gouvernement, le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo qui convoitait Matignon, « des postes prestigieux lui ont été proposés : les Affaires étrangères, la justice, le même ministère mais très élargi et plus puissant… » ont confié des proches. « Jean-Louis Borloo examine ces propositions tranquillement », ont-ils précisé.
Parmi les échos sur ce remaniement figure, a assuré un membre de l’UMP, le souhait de François Fillon de voir le patron des députés UMP Jean-François Copé remplacer Brice Hortefeux à l’Intérieur. Dans ce cas, Brice Hortefeux pourrait prendre la tête de l’UMP, l’actuel secrétaire général, Xavier Bertrand, devant entrer au gouvernement.
Une hypothèse que Jean-François Copé aurait repoussée: «Je reste avec vous», a-t-il assuré dans un texto tardif aux parlementaires UMP, façon de signifier son objectif de diriger le parti.
Hier soir, le mercato gouvernemental était donc loin d’être bouclé. Certaines femmes de l’équipe Fillon devraient cependant être promues dans le nouveau gouvernement resserré à 26 membres (contre 37 actuellement).

Rouffilhac. Lot46 Inauguration salle du Conseil

 

Le maire, et élus ont célébré le 92e  anniversaire du 11 novembre 

Le Maire de Rouffilhac Robert Lacombe a célébré le 92e anniversaire de l’armistice du 11-Novembre, une cérémonie au cours de laquelle un hommage a été rendu au Sénateur Lotois André Boyer et Norbert Roques ancien Maire de la dynamique petite commune Lotoise. Le Maire rappelle que l’amour de la France est un bien précieux, que nous devons chérir, nourrir, défendre, quelles que soient les circonstances, quelles que soient nos origines, quelles que soient nos convictions". La Première guerre mondiale fit 1,4 million de tués et de disparus en France. Le dernier soldat français rescapé de la Grande guerre, Lazare Ponticelli, est décédé en mars 2008.Après le solennel  dépôt de gerbe au Monument aux Morts, le Maire a lu le discours du Secrétaire d’État aux anciens combattants d’Hubert Falco. Puis il a invité tous les élus et invités à se rendre à la Mairie, où il a inauguré la salle du Conseil André Boyer (ancien sénateur du Lot) et Norbert Roques (ancien maire de Rouffilhac). Il a dévoilé en présence des élus et d’une foule très nombreuse la plaque qui porte leurs noms. Dans son message le Maire rappelle que la commémoration du 11 Novembre permet de célébrer "l’héroïsme d’une génération qui a connu les pires souffrances avant d’arracher la paix". "Nous devons puiser dans ce symbole du 11 novembre la force de surmonter les difficultés du présent, les antagonismes et les divisions partisanes pour mener ensemble, avec courage et détermination, les actions que réclame l’avenir de notre commune, département du Lot et région Midi-Pyrénées".

Borloo a remplacé Fillon à l’Hémicycle

Borloo a remplacé Fillon sur les bancs de l’Assemblée nationale

Jean-Louis Borloo a remplacé le Premier ministre Françaois Fillon sur les banc de l’Assemblée nationale l’espace d’une heure pendant la séance  des questions au gouvernement. Le Premeir Ministre était avec Nicolas Sarkozy à Colombey-les-Deux-Eglises pour un hommage au général De Gaulle.

(Rémi Ochlik/MAXPPP/Ian Langsdon/EPA)
(Rémi Ochlik/MAXPPP/Ian Langsdon/EPA)

Amateur de bolides, François Fillon sait conserver son sang-froid même dans les situations périlleuses. En face, Jean-Louis Borloo est comme un tennisman qui joue sur la finesse de son toucher de balle pour faire la différence, même s’il abuse de son jeu de fond de court et pourrait monter davantage au filet.

LA BATAILLE DES HOMMES – Le tennisman contre le pilote de F1

La personnalité – L’imagination ou la mesure

«Avec Borloo, c’est H24. Je me lève à l’heure où il se couche», avouait Gérard Larcher quand il faisait équipe avec lui au ministère de la Cohésion sociale. Il n’est pas rare de voir le ministre d’Etat convoquer une réunion au milieu de la nuit pour discuter d’un dossier en cours. Borloo a des méthodes de travail et un tempérament qui peuvent en surprendre plus d’un. Mais, ainsi que l’assure un de ses proches, «comme tous les gens désordonnés, il retrouve toujours ses affaires». L’exact opposé d’un François Fillon, rigoureux et mesuré, qui a longtemps réservé ses dimanches à sa vie privée plutôt qu’au travail. Econome de ses mots, le Premier ministre est peut-être moins imaginatif que son ministre d’Etat, mais il s’embrouillemoins dans ses explications.

La popularité – Le socle et l’ouverture

 

 

Si l’évolution globale des courbes de popularité du Premier ministre et du ministre d’Etat semblent identiques, leur structure est nettement différente. D’un côté, François Fillon fait le plein des suffrages des sympathisantsUMP(plus de 80 %) et représente le socle de l’électorat de Sarkozy. De l’autre, Jean-Louis Borloo, plus faible à l’UMP, compense avec les sympathisants centristes, voire écologistes, incarnant une sorte d’ouverture qui pourrait élargir la base électorale du futur candidat.

Les épouses – Deux discrètes

 

(DR/Jean-Michel Le Meur/DPPI)
(DR/Jean-Michel Le Meur/DPPI)

 

Béatrice Schönberg comme Pénélope Fillon jouent la carte de la discrétion. L’épouse du Premier ministre n’a jamais voulu jouer le jeu de la médiatisation. Depuis leur mariage en 2005 et la couverture de ParisMatch, Béatrice Schönberg et Jean- Louis Borloo cherchent plutôt à éviter les apparitions publiques.

LA LUTTE DES RÉSEAUX – Le basketteur contre le judoka

La méthode Borloo est semblable à celle du meneur de jeu au basket, celui qui remonte les ballons, annonce la stratégie et distribue le jeu. Fillon fait davantage penser à un judoka qui sait retourner, en s’appuyant sur son adversaire, une situation à son avantage.

La relation avec Sarkozy – L’avocat contre le «collaborateur»

 

(Eric Feferberg/AFP Pool/Christian Lutz/AFP)
(Eric Feferberg/AFP Pool/Christian Lutz/AFP)

 

Teintée de méfiance au départ, la relation entre les deux avocats d’affaires a évolué, certains conseillers de l’Elysée estimant que Sarkozy avait apprécié la façon dont Borloo s’était déployé pour le sommet de Copenhague, même si des ministres ont noté l’agacement du chef de l’Etat devant les imprécisions du ministre pendant la crise de l’essence. Qualifié de« collaborateur» par le chef de l’Etat en 2007, le Premier ministre, à force de patience et d’orgueil, a su s’imposer en cultivant une image inverse de celle de Sarkozy, obligé désormais de le ménager. Du grand art qu’un maître judoka ne renierait pas.

Les soutiens – Les ministres contre les élus

 

(Orban-Mousse/Abaca/Eric Feferberg/AFP )
(Orban-Mousse/Abaca/Eric Feferberg/AFP )

 

Au-delà de ses appuis à l’Elysée comme Raymond Soubie («il a la fibre sociale») ou Claude Guéant («c’est un orfèvre en matière sociale») , Jean- Louis Borloo devrait pouvoir compter sur ses collègues du gouvernement. Au fond, s’il change le locataire deMatignon, Sarkozy n’a pas forcément besoin de changer tous les ministres.Al’inverse, s’il conserve Fillon, il devra se séparer de nombre d’entre eux pour marquer un changement. Les députés l’ont bien compris, qui font campagne pour Fillon. Applaudissements nourris à chacune de ses interventions aux questions d’actualité, quand ils ne se manifestent que mollement pour Borloo. Même soutien au Sénat.«N’oubliez pas que Borloo a fait voter à la majorité des textes dont elle ne voulait pas», explique un élu.

Les ex-Premiers ministres – Raffarin contre Juppé

 

(Mousse-Taamallah/Abaca/Caroline Poiron/Fedephoto)
(Mousse-Taamallah/Abaca/Caroline Poiron/Fedephoto)

 

«Après la réforme des retraites, le temps de l’acte II du quinquennat approche. Il y a urgence à conduire un plan de relance sociale», explique Jean-Pierre Raffarin, plutôt favorable à la nomination de Borloo. De son côté, Alain Juppé laisse entendre qu’il ne se verrait pas entrer dans un gouvernement dirigé par Borloo.

LE CHOC DES BILANS – L’artiste contre l’architecte

L’un, Fillon, rassure par son côté rigoureux et son parcours classique d’élu sous la Ve République. L’autre séduit par son originalité dans le paysage politique.

Le positionnement – Le social contre la rigueur

«Je suis à la tête d’un Etat en faillite», avait lancé François Fillon en 2008. Cette sentence avaitcontribuéà forger l’image d’un Premier ministre rigoureux, soucieux des deniers publics. Depuis, le chefdugouvernement a cultivé cette image, qui correspond d’ailleurs à son tempérament: réservé et pondéré.«La justice sociale, c’est une obligationmorale et humaine», affirmait mardi, dans Le Parisien, Jean- Louis Borloo. Le ministre d’Etat joue sur cette fibre depuis la mise enoeuvre duplandecohésion socialeen2004.Au lendemain du conflit sur les retraites, il se positionne comme l’homme qui peut réconcilier lepouvoir avec les syndicats. Danscedomaine, assureunproche du Président,«Borloo a une touche de balle que les autres n’ont pas».

Les faits d’armes – L’homme des Grenelle contre l’homme des retraites

 

(Pascal Sitter/REA/Martin Bureau/AFP)
(Pascal Sitter/REA/Martin Bureau/AFP)

 

Fort du succès médiatique du Grenelle de l’environnement, Jean-Louis Borloo veut lancer un Grenelle de la fiscalité. Puisque sa méthode semble plaire aux Français, il veut la décliner sur tous les sujets. De son côté, François Fillon peut aussi se prévaloir d’une certaine continuité dans les réformes: 2003 (retraites), 2008 (régimes spéciaux), 2010 (retraites), le Premier ministre aura marqué de son empreinte ce sujet aussi sensible, sans reculer sur l’essentiel malgré les pressions de la rue.

Les erreurs – La TVA sociale contre Carla Bruni-Sarkozy

 

(Jean-Christophe Marmara/Le Figaro/Jean-Paul Pelissier/Reuters)
(Jean-Christophe Marmara/Le Figaro/Jean-Paul Pelissier/Reuters)

 

Principale faute commise par Jean-Louis Borloo, la confirmation de l’étude d’une TVA sociale entre les deux tours des législatives de juin 2007, qui a coûté leur siège à l’Assemblée ànombre de candidatsUMP. Dans lamajorité, lesmesures du Grenelle de l’environnement ont toujours du mal à être acceptées, en raison notamment de leur coût (bonusmalus automobile). S’il a réussi à échapper à la critique sur la TVA sociale, François Fillon n’est pas exempt de reproches aux yeux du Président. Nicolas Sarkozy considère qu’il n’est pas monté suffisamment au créneau pour le défendre quand il était attaqué avec son épouse, Carla Bruni-Sarkozy.

LE MATCH DES OUTSIDERS – Ils visent aussi Matignon

La nomination de l’un des sept pourrait être la surprise promise par Sarkozy à ses interlocuteurs quand il évoque devant eux le remaniement.

Brice Hortefeux
Le + : L’ami fidèle et l’homme de confiance de Nicolas Sarkozy depuis son entrée en politique.
Le – : L’image sécuritaire du ministre de l’Intérieur est trop proche de celle de Nicolas Sarkozy.

Michèle Alliot-Marie
Le + : Femme, elle incarne la droite gaulliste qui a besoin d’être rassurée.
Le – : Elle a été fragilisée par la démission de David Sénat, un de ses conseillers qui donnait des informations sensibles à la presse.

Luc Chatel
Le + : Nicolas Sarkozy ne cesse de dire du bien du porte-parole et ministre de l’Education.
Le – : Peu connu des Français, il dispose de peu de soutiens dans la majorité.

François Baroin
Le + : Ouverture aux chiraquiens et nomination d’un jeune (45 ans) qui peut entrer en concurrence avec Jean-François Copé.
Le – : Image de dilettante qui lui colle à la peau.

Jean-François Copé
Le + : A réussi à conserver une certaine indépendance vis-à-vis de Nicolas Sarkozy. Il plaît à l’électorat UMP.
Le – : Candidat déclaré en 2017, a-t-il intérêt à la victoire du président sortant en 2012?

Bruno Le Maire
Le + : Ancien directeur de cabinet de Villepin àMatignon, ministre, il connaît arfaitement la machinerie gouvernementale.
Le – : A 41 ans, il est inconnu du grand public et considéré par certains sarkozystes comme l’homme du «cabinet noir» quand Villepin était à Matignon.

Christine Lagarde
Le + : Une femme d’affaires qui a réussi à s’imposer à Bercy et impressionne ses interlocuteurs dans les G20.
Le – : Elle n’a jamais travaillé le terrain ni les relations avec les parlementaires.

DSK quitera le FMI pour devenir Président !

45% des Français pensent que DSK quittera le FMI pour les présidentielles

L’Ifop a mené une enquête sur une éventuelle démission de Dominique Strauss-Kahn de son poste au FMI dans la perspective de 2012.  

48% des Français estiment que Dominique Strauss-Kahn ne démissionnera pas de son poste de Directeur au FMI avant la fin de son mandat pour se présenter en France à l’élection présidentielle de 2012.

Reviendra-t-il en France pour se présenter à l’élection présidentielle de 2012 sous les couleurs du Parti socialiste ou restera-t-il en poste à la tête du Fonds monétaire international (FMI) ? Le silence de Dominique Strauss-Kahn sur ses ambitions nationales ne le sert pas. C’est en tous cas ce qui ressort du sondage Ifop.

Au vu des jugements mitigés que l’on observe, sa stratégie semble avoir nourri un certain flou dans l’opinion : 48% des Français estiment qu’il ne démissionnera pas de son poste de Directeur au FMI avant la fin de son mandat pour se présenter en France à l’élection présidentielle de 2012 tandis qu’une proportion quasi équivalente (45%) pronostiquent qu’il quittera son poste et sera donc candidat à la présidence française.

 

Cours Perfectionnement d’Espagnol Anglais