NATIONALE

13ème Déjeuner-débat de la Francophonie « Simon Bolivar et la poésie de José Martí » à Boissières Lot 46150 CC Grand Cahors

Communiqué du 13ème Déjeuner-débat de la Francophonie « Simon Bolivar et la poésie de José Martí » à Boissières CC Grand Cahors.  

21 octobre 2012.

Dans le cadre d’une consolidation de la Francophonie « Populaire », le Professeur Edmond JOUVE Président de la Francophonie Quercy-Périgord, vous invite au déjeuner débat d’information et de contacts à l’occasion de la 13ème conférence de la Francophonie « Simon Bolivar et la poésie de José Martí », à la Salle Polyvalente de Boissières le Vendredi 26 Octobre 2012 à 12H30. Cette conférence (déjeuner-débat) est ouvert à tous.

Ce déjeuner-débat s’effectue en concertation avec les partenaires de la Francophonie. Enfin, elle réitère sa disponibilité à continuer à organiser des manifestations  ayant pour but la solidarité francophone.

Réservations 25€uros 0623387517 / 0565228068

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous remerciant à l’avance, je vous attend le 26 octobre à 12H30 à Boissières (Lot).

 

Le Président Edmond Jouve et Osvaldo Villar

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Le recours de Pôle emploi Cahors au privé reste sujet à polémiques

Le recours de Pôle emploi Cahors

au privé reste sujet à polémiques

Le 31 juillet 2009, Pôle emploi inaugurait une politique de sous-traitance massive en confiant l’accompagnement de 320.000 chômeurs à des opérateurs privés. A l’heure du premier bilan, griefs et reproches croisés restent nombreux.

Ecrit par
Lionel STEINMANN
Journaliste – Enjeux Les Echos
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L’anniversaire a été célébré en toute discrétion, bien qu’il marque un tournant majeur dans la politique de l’emploi. Le 31 juillet 2009, Pôle emploi dévoilait les résultats de l’appel d’offres confiant le suivi de 320.000 demandeurs d’emploi sur deux ans à des opérateurs privés de placement (OPP) comme Sodie, Altedia ou Manpower. Après plusieurs années d’expérimentation, le service public se lançait dans la sous-traitance massive au privé de l’accompagnement des chômeurs.

Deux ans après, cette sous-traitance n’est toujours pas rentrée dans les moeurs. Conscients que les réticences à leur endroit sont encore vives, les opérateurs font profil bas, d’autant que la plupart soumissionnent au nouvel appel d’offres lancé par Pôle emploi. « Nous sommes heureux de participer au service public de l’emploi », explique François Roux, délégué général du Prisme, le syndicat des entreprises d’intérim.

Ses adhérents n’en ont pas moins un certain nombre de griefs. A commencer par le cahier des charges, jugé très rigide, notamment sur les implantations géographiques. « Il nous a été demandé d’ouvrir une implantation à Bressuire, dans les Deux-Sèvres, en attendant le plan social de Heuliez, pointait par exemple Pierre Ferracci pour Sodie devant la mission d’enquête du Sénat sur Pôle emploi. Or celui-ci n’a jamais eu lieu. » Autre motif d’insatisfaction, l’irrégularité des flux qui leur sont adressés : « Nous pouvions recevoir cinq cents personnes une semaine, et deux la semaine suivante », a indiqué Martine Gomez de Manpower devant les sénateurs. Surtout, les « OPP » jugent difficile d’investir dans le long terme alors que l’opérateur public pratique le « stop-and-go » budgétaire : contraint à des économies, Pôle emploi a réduit des deux tiers la taille du nouvel appel d’offres, passant le nombre de chômeurs pris en charge de 200.000 en 2010 à 85.000 environ en 2011.

Manque de données fiables

Du côté du service public, la collaboration avec les opérateurs demeure un sujet sensible. Auditionné lui aussi par le Sénat, le directeur général, Christian Charpy, a répliqué sur un ton assez sec à la plupart des remarques formulées (voir ci-dessous), même s’il a admis que Pôle emploi avait été « trop exigeant » sur la quantité de documents que les opérateurs devaient lui transmettre pour le suivi des chômeurs. Certains syndicats présents au conseil d’administration, comme la CGT, conservent une opposition de principe au recours au privé, alors que la CFDT déplore que les opérateurs soient sélectionnés sur une logique de coûts, et non de résultats.

Mais la question qui fâche le plus, c’est justement celle de l’efficacité respective du public et du privé. Les opérateurs interrogés par « Les Echos » affichent tous des taux de retour à l’emploi (plus de six mois) supérieurs à 50 %. Devant les sénateurs, Christian Charpy a pourtant évoqué un chiffre moyen de 38 % pour les opérateurs privés, contre 44 % pour Pôle emploi… Faute de données fiables et transparentes, la fin des polémiques n’est pas pour demain.

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Les raisins de Malbec sont les plus chers vendus !

Washington : vendange record à prix record, le riesling et le malbec ont le vent en poupe 10/02/2011

L’Etat de Washington a pressé 160 000 tonnes de raisins de cuve à l’issue de sa vendange 2010, contre 156 000 tonnes en 2009, soit une augmentation de 2,5 %, selon les données publiées récemment par le Département américain.

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Nuit des Arts Martiaux Cadurciens Samedi 29 janvier Palais des sports de Cahors

Nuit des Arts Martiaux Cadurciens

Photos © Osvaldo Villar (OGV). Maître Nicolas HAPP ceinture noire 2ème Dan et Alain SAN JUAN élu en charge des sports à la Mairie de Cahors. 

Samedi 29 janvier 2011 au Palais des Sports de Cahors

Le HWARANG T.K.D organise pour la 4èmeannée consécutive, la nuit des arts martiaux cadurciens. Elle aura lieu au Palais des Sports de Cahors le samedi 29 janvier prochain à partir de 20h.

Photo © Osvaldo Villar (OGV) démonstration de l’école de HWARANG TDK Lotoise.

Cet évènement a été pensé, d’une part, pour fédérer les différentes associations ayant pour objet la pratique des arts martiaux et des sports pieds-poings autour d’un évènement commun ; et d’autre part, pour servir de vitrine aux différentes écoles de la communauté de communes de Cahors.

 

La soirée qui débutera à 20h pour se terminer aux alentours de 23h30 est placée sous le signe de la nouveauté avec de nombreuses disciplines participant pour la 1èrefois à cet évènement.

Ainsi sera mis en avant : le Jujitsu brésilien, le Haidong Gumdo art du sabre traditionnel coréen, la Capoïera à la fois danse et art martial brésilien, le Kendo, le Viet Vo Dao…

Durant plus de trois heures, 15 écoles d’arts martiaux présenteront tour à tour leurs disciplines dans un show son et lumière.

Cette soirée s’adresse aussi bien aux amateurs d’arts martiaux qu’aux non-initiés. Il s’agit d’un véritable spectacle pour toute la famille…

 

Par le nombre et la diversité de disciplines représentées ainsi que la présence de plusieurs champions et grands maîtres, la nuit des arts martiaux cadurciens est devenue un évènement majeur en la matière au niveau régional.

150 combattants du Grand-Ouest sont attendus à Cahors. Une compétition qui est aussi une opération séduction.

Trois questions à…

 

Photos © Osvaldo Villar (OGV). Démonstration de l’école de HWARANG  T.D.K et  miettes des planches cassées !

 Disciplines présentes :

-KARATE

-TAE KWON DO

-JUDO

-BOXE FRANCAISE

-JUJITSU BRESILIEN (nouveau !)

-HAPKIDO

-TAI CHI CHUAN

-HAIDONG GUMDO (nouveau !)

-WING TSUN

-ESCRIMA (nouveau !)

-SON MUDO

-VIET VO DAO (nouveau !)

-KUNG-FU SHAOLIN (nouveau !)

-CAPOIERA (nouveau !)

-KENDO (nouveau !)

Une affiche exceptionnelle :

-Grand Maître Raphaël COUET, 6èmedan de HAPKIDO Jin Jung Kwan, représentant de la discipline en France accompagné de l’équipe nationale de démonstration.

 -Maître Frédéric FOUBERT, 3èmedan de SON MUDO, représentant européen de la discipline. 

-Thierry ALIBERT, multiple champion d’Europe de TAI CHI CHUAN

-Ghislain Nzeh Ndong et l’école Long Tao de Toulouse pour le Kung-Fu Shaolin.

Renseignements au 06 89 04 82 04 /06 07 94 93 06 ou www.hwarangtkd.fr

Places en prévente dès le 15 janvier à l’agence de voyages Thomas Cook, boulevard Gambetta à Cahors au prix de 8€/adulte et 6€/enfant.

HWARANG T.K.D

Ecole d’arts martiaux coréens

17, rue Jean Giraudoux – 46000 CAHORS

TEL: 06 89 04 82 04  – mail : hwarangtkd@orange.fr – site : www.hwarangtkd.fr

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Pôle-Emploi n’honore pas ses engagements

 
 

En octobre dernier, un chef d’entreprise de Voves a connu des difficultés dans l’attribution d’un dispositif du Pôle emploi destiné à faciliter l’embauche de personnes manquant de compétences pour un poste.
Quand Pôle emploi peine à honorer ses engagements
Publié le 12 novembre 2010  
Alors qu’on compte 17.000 demandeurs d’emploi en Eure-et-Loir, quelques couacs se font sentir dans le financement de dispositifs Pôle emploi destinés à faciliter l’insertion des chômeurs. Un employeur raconte.
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Il lui semblait important de raconter son histoire. Dans sa démarche, pas question de mettre en cause, plutôt une volonté d’alerter pour faire évoluer les choses. « Pour que la pression de l’opinion publique fasse que les subsides mis en place pour aider à la réinsertion des chômeurs restent disponibles », expliquait Alain Maubert.

Au début du mois d’octobre, le dirigeant d’Atmos Plastics, une PME basée à Voves, cherche un nouveau chef d’atelier. Parmi les candidats, l’un d’entre eux retient son attention. Franck Blois, 44 ans, est au chômage depuis près d’un an et demi à la suite de la fermeture d’Isobox, un sous-traitant de Phillips à Dreux.

Adapter le chômeur à l’entreprise

Problème : Franck Blois manque de compétences en matière de connaissances des matières plastiques et des outillages. Il propose alors à son futur employeur le dispositif de l’AFPR (action de formation préalable au recrutement). « Cela nous paraissait très intéressant. Nous avions prévu de le former en interne sur 9 semaines. Toutes les conditions liées au salarié et à l’entreprise étaient remplies. Nous avions un suivi téléphonique régulier avec Pôle emploi, tout allait se faire. Jusqu’à la veille de la signature où la directrice du Pôle emploi Lucé m’a dit que l’enveloppe de financement AFPR était épuisée », raconte Alain Maubert qui a reçu cette annonce comme un choc.

« L’enveloppe a effectivement été consommée très vite pour ce dispositif. Fin octobre, nous avions épuisé le fonds. C’est toujours compliqué lorsque nous arrivons à la fin de l’année. Mais nous avons depuis obtenu une rallonge budgétaire d’un million d’euros à l’échelle régionale. C’est une mesure très prisée, un réel levier pour les demandeurs d’emploi et pour les entreprises », reconnaissent Julien Pascual, directeur territorial du Pôle emploi et Valérie Le Normand, directrice de l’agence Pôle emploi de Lucé en ajoutant que 2.500 conventions de ce type ont quand même été signées sur la région.

Problème de disponibilité, complète Jean-Yves Cribier, directeur régional de Pôle emploi : « Nous recevons les enveloppes par tranches, en fonction des entrées qu’ont nos financeurs que sont l’Unedic et l’État. Actuellement, même, nous n’avons utilisé que 6,6 millions d’euros sur la totalité du budget AFPR qui est de 7,6 millions. » Une cinquantaine de dossiers comme celui d’Alain Maubert ont rencontré des difficultés liées au financement, sur l’ensemble du département. Cette situation n’est en effet pas circonscrite à l’agence de Lucé. « Nous avons la certitude de pouvoir honorer nos engagements mais nous allons devoir négocier pour gérer au mieux les fonds », détaille Julien Pascual.

Augmenter les fonds ?

Comme dans le cas d’Alain Maubert qui a obtenu 1.500 € au lieu des 2.000 € prévus, des arrangements seront trouvés en fonction de chaque situation. Report de la date d’entrée dans l’entreprise, durées plus courtes, formations moins chères… Telles sont les solutions évoquées. « Nous travaillons avec les moyens qu’on nous donne. On n’en a jamais assez. C’est très compliqué d’opposer une réponse négative pour un problème financier », avouent en coeur Julien Pascual et Valérie Le Normand.

Pour autant, ils ne sont pas favorables à une augmentation des budgets. « Si nous n’avions pas de limites, nous ne serions pas efficaces. Il ne faut pas que ce soit la table ouverte ou une chasse à la prime à l’embauche pour les entreprises. C’est une aide pour les gens les plus éloignés du retour à l’emploi. Mais l’entreprise et le demandeur d’emploi ont aussi des choses à faire, notamment grâce aux organismes collecteurs pour la formation professionnelle ». Toutefois la situation reste paradoxale. Alors que le chômage ne cesse de croître, ce dispositif qui permet un retour à l’emploi immédiat rencontre des freins.

De Villepin marginalisé par les militants UMP

Les militants de l’UMP contre Villepin

Dominique de Villepin, lors du premier meeting de son mouvement République solidaire, le 19 juin 2010, à Paris.
 Dominique de Villepin, lors du premier meeting de son mouvement République solidaire, le 19 juin 2010, à Paris. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Sarkozy a estimé lundi qu’il n’y avait « pas de place en France pour la haine, la violence et le sectarisme ».

Le coup du mépris : c’est, en substance, la riposte choisie par Nicolas Sarkozy à la dernière offensive en date de Dominique de Villepin. L’ex-premier ministre, qui s’était illustré fin août en qualifiant de «tache de honte sur le drapeau» la politique menée contre les clandestins roms, a jugé dimanche matin sur Europe 1 que le chef de l’État était «un des problèmes de la France». Les dirigeants de l’UMP, nombreux à intervenir dans les émissions de fin de week-end, ont aussitôt reçu de la direction du parti la consigne de «minorer» les déclarations de l’ex-premier ministre, «pour ne surtout pas en faire un martyr».

«Il n’attend que ça !», a confirmé lundi Nicolas Sarkozy à l’état-major de l’UMP, qu’il recevait comme chaque semaine à l’Élysée. Convaincu qu’«il n’y a pas de place en France pour la haine, la violence et le sectarisme», le chef de l’État a expliqué que Dominique de Villepin haussait le ton faute de réussir à décoller dans les sondages. Le président fondateur de République solidaire avait cité dimanche la réforme des retraites en exemple des ravages que le sarkozysme exercerait sur la cohésion sociale. Nicolas Sarkozy a tenu lundi à féliciter ses troupes d’avoir réussi la réforme, tout en mettant à mal l’image du PS – «Regardez comment il était avant les retraites, et dans quel état il sort !», a-t-il lancé – et sans affecter l’unité de la «famille» majoritaire.

«Famille» dont Dominique de Villepin ne fait à l’évidence plus partie, comme les membres du gouvernement entrés dans l’équipe Fillon au nom de l’ouverture aux villepinistes se sont chargés de le faire savoir lundi. Sur Europe 1, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire a jugé les propos de son ancien patron à Matignon «outrageants à l’égard du président de la République, violents à l’égard de l’ensemble du gouvernement et à l’égard de toute la majorité». «Je dois dire très franchement que cela me désole», a-t-il ajouté. Et comme Jean-Pierre Elkabbach demandait : «Qu’est-ce qu’il lui prend ?», l’ex-directeur de cabinet de Dominique de Villepin a soupiré : «Mais je n’en sais rien ! Je ne suis pas dans sa tête !»

«Nous l’avons soutenu, aidé, accompagné ces dernières années dans les moments difficiles et on s’aperçoit qu’en réalité, aujourd’hui, il coupe les ponts avec tout le monde, et avec les plus proches d’entre nous», a regretté Georges Tron, tout en précisant qu’il considérait toujours Dominique de Villepin «comme un ami». Le secrétaire d’État à la Fonction publique a estimé que le comportement de son ancien mentor n’était pas «cohérent» avec son appartenance à l’UMP.

«Dominique de Villepin est dans l’UMP tout en critiquant le président de la République, c’est un schizophrène », a renchéri Dominique Paillé, porte-parole adjoint du parti présidentiel. En se gardant bien d’agiter la menace d’une exclusion, puisque comme l’explique Xavier Bertrand, «il n’est pas question de lui faire ce cadeau». Le secrétaire général pense que le héraut de République solidaire «se mord les doigts» d’avoir recommencé à payer sa cotisation, fin juillet, et a refusé de répondre à ses attaques, portées selon lui pour «faire le buzz». Mais la palme de l’ironie revient à Brice Hortefeux, pour qui «Villepin parle aujourd’hui comme Mélenchon», la seule différence étant que le premier «n’a pas de public».

Escalade verbale

Les sarkozystes ne prendront pas l’initiative de la rupture, même si les villepinistes en rêvent, à l’instar du député François Goulard, pour qui une exclusion de l’ex-premier ministre «serait la preuve que l’UMP n’est plus un parti politique mais un comité de soutien à Nicolas Sarkozy».

«Je ne vois pas pourquoi Dominique de Villepin, qui est membre de droit de l’UMP, quitterait ce parti dont il a toujours été adhérent en tant que membre fondateur avec Jacques Chirac et Alain Juppé», a complété Brigitte Girardin. Selon l’ancienne ministre de l’Outre-mer, en acquittant sa cotisation, Dominique de Villepin a voulu dire aux électeurs et militants de l’UMP aujourd’hui en proie à un «malaise» qu’il «ne les abandonne pas». «On est très critique des dérives de l’UMP vers les thèses du Front national, et on continuera à le faire savoir de l’intérieur», a promis Brigitte Girardin. L’escalade verbale n’est pas terminée. Dès lundi soir, d’ailleurs, Dominique de Villepin, invité sur le plateau du «Grand Journal» de Canal +,

Grève de Brink’s payez par Carte Bleu

Grève chez Brink’s: payez par carte bancaire ce week-end

 
08.11.10 – 08:02
Les commerces manquent de petites pièces. En cause: la grève du personnel de la société de transporteur de fonds Brink’s. Un accord entre direction et syndicats n’a pas encore été trouvé. Du coup, les magasins et les banques font face à plusieurs problèmes.

Un seul conseil pour vos achats du week-end: payez par carte. En fait, tout dépendra du magasin que vous fréquentez. S’il fait partie des 20 % de magasins servis par Brink’s, alors ce commerce risque de se trouver à court de monnaie.

Mais la Fédération belge de la distribution se veut rassurante, même si la grève se prolonge d’ailleurs. Dominique Michel, l’Administrateur délégué de la Fedis explique que "si la situation devait continuer à s’aggraver pendant plusieurs semaines, il faudra à ce moment-là envisager des solutions structurelles pour régler le problème". Il envisage notamment la possibilité de travailler avec d’autres partenaires.

Chez Delhaize, la grève chez le transporteur de fonds Brink’s a peu d’impact. La situation est la même que vendredi. Dans certains supermarchés, il y a un risque de manque de change et les clients sont invités à payer autant que possible par carte bancaire. Delhaize suit la situation de près et prendra des mesures supplémentaires si nécessaire.

Et du côté des banques, quelques distributeurs commencent à être à sec. Lors des derniers recensements chez BNP Paribas Fortis, un distributeur sur sept était à sec. Selon la banque, les distributeurs vides se trouvent principalement dans les centres commerciaux, les gares et autres lieux publics. Les distributeurs d’agence sont correctement alimentés car dans les agences BNP, les employés peuvent réinjecter dans les distributeurs l’argent des dépots des clients. Cela assure ainsi une certaine continuité. A la Banque de la Poste, 5% des distributeurs sont vides. Il devient par contre difficile dans certaines banques de trouver des devises étrangères, comme le dollar ou la livre sterling.

Concernant l’avenir, aucune certitude pour l’instant. Tout dépendra de la grève et de l’attitude des clients. Des clients qui devront de plus en plus payer par carte dans les banques et magasins.

Logement : ménages modestes vont être pénalisés !

Le gouvernement supprime les aides au logement

 

 Logements en cours de destruction à Clichy-sous-Bois.

Logements en cours de destruction à Clichy-sous-Bois. 

Dans sa chasse aux économies, le gouvernement s’en prend une fois encore aux plus faibles. Dans l’œil du viseur: les quelques six millions de personnes allocataires des aides au logement. Il y a huit jours, un vendredi en fin de soirée, les députés ont adopté en catimini une disposition mettant fin à la rétroactivité des aides au logement. Si le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est définitivement adopté en l’état, la plupart des nouveaux allocataires pourrait pâtir de cette mesure.

Prenons un exemple concret. Vous avez emménagé dans un nouvel appart le 1er septembre, mais entre les cartons et les papiers, vous ne déposez votre demande d’allocation qu’aujourd’hui. Votre Caisse d’allocations familiales (Caf) en tient compte et remonte jusqu’à trois mois en arrière dans le calcul de vos droits. Vous toucherez donc début décembre quatre mois d’un coup. Et bien, si le projet de loi est adopté, vous ne percevrez l’allocation qu’à partir du mois suivant le dépôt de votre dossier, décembre dans notre exemple si vous avez suivi.

240 millions d’économie, avance le gouvernement

Ce n’est pas la première offensive du gouvernement en la matière. On se souvient cet été de la colère des associations familiales et des syndicats étudiants quand François Baroin, ministre du Budget, annonçait son intention d’interdire le cumul de l’APL (aide personnelle au logement) avec la demi-part fiscale. Cette mesure qui visait essentiellement les étudiants, a finalement été abandonnée devant le tollé. Cette fois, ce ne sont pas seulement les étudiants qui vont être pénalisés mais tous les ménages modestes, premières victimes de la crise du logement. En guise de justification, le gouvernement avance une économie de l’ordre de 240 millions d’euros.

La Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf), consultée pour avis début octobre, s’est prononcée contre cette mesure. Joint par téléphone, Jean-Louis Derroussen, président du conseil d’administration de la Cnaf, explique : «Si c’était si simple de savoir à quelle aide on peut prétendre et d’en faire la demande, on pourrait l’accepter. Mais force est de reconnaître que ça ne l’est pas. Un déménagement, on sait tous comment cela se passe. On pense d’abord aux casseroles et aux biens matériels avant de se plonger dans les formulaires des aides !». Et de rappeler : «Dans le temps, on pouvait remonter jusqu’à deux ans en arrière dans le versement des aides. Petit à petit, on a réduit ce délai qui permettait aux gens de pouvoir prétendre à leurs droits et à tous leurs droits.»

Pour limiter les dégâts, la Cnaf envisage de généraliser un logiciel, expérimenté depuis quelques années dans le Pas-de-Calais, permettant d’automatiser, en partie, la demande d’aide de logement (APL, ALS, ALF). En pratique, les organismes HLM avertissent directement la Caf de l’arrivée d’un nouveau locataire pour lui ouvrir directement des droits sans qu’il ait à en faire la demande.

Embouteillages carabinés à prévoir à la Caf

Ce dispositif, s’il se généralise, ne résoudra quand même pas le problème pour les locataires du parc privé. «Il faudrait peut-être envisager une mention dans le contrat de bail pour alerter le locataire de ses droits», ajoute Jean-Louis Derroussen. «Mais encore faut-il qu’ils aient leur bail tout de suite! C’est l’un des problèmes: les bailleurs ne délivrent pas systématiquement la bail dans la seconde, ça peut prendre du temps et donc priver la personne de ses aides», s’indigne une juriste travaillant dans une agence départementale pour l’information sur le logement (adil).

Autre problème pratique: les embouteillages carabinés à prévoir devant les guichets des Caf en période de rentrée universitaire quand tous les nouveaux étudiants vont se ruer pour déposer leur dossier au plus vite. La fédération Sud étudiant a exigé dans un communiqué «la suppression pure et simple de cette mesure anti-sociale qui va priver encore plus d’étudiants d’un logement autonome.»

«Et que va-t-il se passer quand le dossier sera incomplet ? Quelle date de dépôt sera pris en compte?», s’inquiète François Fondart, le président de l’Unaf, l’Union nationale des associations familiales. «Bien évidemment opposé à cette disposition», il ne se fait guère d’illusion sur l’adoption définitive de cette disposition. Elle entrerait alors en vigueur dès janvier prochain.

Les ressources des Roms

Les ressources des Roms et des gens du voyage

Les Roms et les gens du voyage sont-ils tous les bandits de grand chemin ?

 

 
Combien faut-il que ceux-là aient volé de poules pour se payer des voitures pareilles

Borloo bientôt à l’Matignon !

Jean-Louis Borloo bientôt à Matignon

Créé le 06.11.10
Jean-Louis Borloo à l'Elysée le 27 octobre 2010

Jean-Louis Borloo à l’Elysée

REMANIEMENT – Donné favori par certains, critiqué par d’autres, le ministre de l’Ecologie veut jouer sa carte…

Jean-Louis Borloo, considéré comme favori pour Matignon en cas de départ de François Fillon lors du prochain remaniement, a soigné dimanche son profil de centriste, sensible à la "cohésion" et à la "justice sociale" en période de crise. Invité de l’émission politique dominicale de Canal , le ministre de l’Ecologie n’a rien voulu dire des intentions qu’on lui prête. Il a affirmé ne pas avoir discuté avec Nicolas Sarkozy de son éventuelle désignation à Matignon.

Mais il a néanmoins semblé avancer ses pions en évoquant la crise sociale que vient de traverser le pays, avec deux mois d’intense mobilisation contre la réforme des retraites, et en déclarant que le remplacement ou non de François Fillon relèvera d’"un choix politique" d’adaptation à cette réalité.

«Reprendre le chemin de la cohésion sociale»

Interrogé sur sa préférence – rester à l’Ecologie ou être Premier ministre – il a répondu : "Ce que je vois simplement, c’est que cette espèce de débat, que je trouve d’ailleurs assez inélégant à l’égard du Premier ministre et des équipes en place, ne reflète pas la réalité".

"Moi, ce que j’ai entendu de la rue, et d’une manière générale de la crise, c’est que plus il y a de crises, plus il y a besoin de justice sociale, de justice fiscale, de respect", a-t-il dit. Pêle mêle, se répétant parfois, M. Borloo a appelé à "reprendre le chemin de la cohésion sociale", "bâtir avec tous les partenaires un développement accéléré sur le logement, la qualification de la jeunesse", à "tendre la main aux plus fragiles" et "considérer que la richesse d’un pays ce sont ses ressources humaines".

"Ca ressemble déjà à un programme de Premier ministre", l’a alors interpellé la journaliste Anne-Sophie Lapix. "Non, (à celui) d’un acteur politique complètement engagé", a-t-il répliqué en évoquant notamment son action d’ancien maire de Valenciennes (1989-2002), ville du Nord ayant beaucoup souffert des restructurations industrielles et qu’il a fortement contribué à moderniser.

Habitué aux critiques

L’ancien avocat de 59 ans, parisien d’origine, est revenu sur ses vingt ans de "combat" politique, d’abord à Valenciennes, puis à Paris comme ministre à partir de 2002 (Ville et Rénovation urbaine, Emploi, bref passage à l’Economie en 2007) pour démontrer sa légitimité sur le terrain économique et social.

Il s’est aussi dit habitué à ce que des voix critiques doutent de sa capacité à franchir l’étape suivante. "J’ai l’impression de relire le même film", a-t-il dit en souriant à propos de ses détracteurs. "Tout d’un coup je deviens brouillon, je suis mal coiffé, ou je suis trop bien coiffé, enfin j’ai pas la tête de l’emploi". "Chacun est maintenant à sa vérité, moi je serai à ma vérité dans mon engagement politique où que je sois", a-t-il ajouté. "Il sera pour défendre la justice sociale et l’emploi".

Si le président du Parti radical ne fait pas l’unanimité à l’UMP et dans la majorité parlementaire, il peut compter, hormis les sondages favorables, sur des soutiens dans le camp présidentiel. En évoquant la nécessité d’un "acte II" du quinquennat Sarkozy, avec "un plan de relance sociale" et un renouveau du dialogue avec les syndicats, Jean-Pierre Raffarin a vu récemment en lui un homme "capable" d’impulser ce nouveau cap. La semaine dernière, le monsieur "Retraites" de Nicolas Sarkozy, son conseiller Raymond Soubie avait vanté "la fibre sociale" de Jean-Louis Borloo. "N’en tirez pas d’autre conclusion" avait-il aussitôt ajouté. Auparavant, le bras droit du chef de l’Etat, Claude Guéant, l’avait qualifié "d’orfèvre" en relations sociales.